Ce n’est un secret pour personne, des membres de ce groupe n’ont jamais été arrêtés. Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer ça ?
En premier lieu, l’attentat de Strasbourg le 04 septembre 1997, revendiqué par le groupe, n’est pas l’acte des membres arrêtés, qui reconnaissent eux avoir perpétré l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella le 05 septembre 1997. Pour être exact seuls quatre membres reconnaissent leur participation à l’attaque de la gendarmerie (Ferrandi, Alessandri, Ottaviani, et Versini).
En second lieu, une empreinte digitale a été retrouvée sur le scotch qui a servi à bâillonner un des gendarmes. Cette empreinte n'appartient a aucun membres arrêtés du commando, n'appartient pas aux gendarmes, ni à un de leurs proches. L’auteur de cette empreinte n’a jamais été identifié.
Cet élément est d’autant plus important que le dossier d’accusation fait état de 5 personnes le soir de l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella. Si on ajoute le propriétaire de cette empreinte aux quatre personnes qui ont reconnu leur présence, nous avons les cinq. Or, en 2011 (comme pour les deux premier procès), Yvan Colonna a été également reconnu coupable concernant Pietrosella. Fait inédit, la Cour à motivé son verdict, elle attribue le rôle de guetteur à Yvan Colonna en indiquant qu’il faisait partie des cinq.
L’audition des membres du commando, au cours des trois procès Colonna, révèle également que des membres impliqués n’ont pas été inquiétés ou arrêtés.
Très bien, me direz vous, mais le fait que certaines personnes n’aient pas été inquiétées n’exonère pas Yvan Colonna. C’est exact dans le principe, mais ne serait-ce que pour la gendarmerie de Pietrosella nous nous rendons compte, sous réserve d’arrêter le nombre à cinq intervenants, que l’empreinte non identifiée exclue de facto Yvan Colonna de ce théatre d’opération.
Afin d’en terminer avec Pietrosella, ajoutons que, concernant cette opération, seuls Joseph Versini et Pierre Alessandri ont donné un rôle à Yvan Colonna en Garde à vue. Il est établi (confirmés par les dires des gendarmes séquestrés) qu’il y avait deux groupes que nous nommeront A et B. Versini dit être dans le groupe A, Alessandri dans le groupe B. Or chacun d’eux place Colonna dans l’autre groupe… Si Colonna n’est ni dans le groupe A, ni dans le groupe B, ou est-il ?
Yvan Colonna ne fait pas partie des cinq, n’est présent dans aucun groupe.. ajoutons que :
- Deux témoins reconnaissent l’avoir vu ce soir là à Cargèse, situé à 1h30 de route de Pietrosella..
- Deux témoins reconnaissent l’avoir vu ce soir là à Cargèse, situé à 1h30 de route de Pietrosella..
- Lors de la reconstitution de l'attentat contre la gendarmerie, Joseph Versini, le seul a accepté la reconstitution ne donne aucun rôle à Yvan Colonna. Le juge Thiel ne le relève pas.. Fait confirmé lors de son audition au premier Procès Colonna en 2007.
http://www.lefigaro.fr/actualites/2007/12/04/01001-20071204ARTFIG00736-ce-quyvan-colonna-reproche-aux-membres-du-commando.php
Yvan Colonna fait l’objet d’un mandat d’arrêt dès le 23 mai 1999
Un autre fait troublant dans la procédure, le fait que Yvan Colonna ai fait l’objet d’un mandat d’arrêt dès le 23 mai 1999. La règle en l’espèce est le mandat d’emmener.
La différence semble minime mais elle est d’importance. Les instances adressent un mandat d’arrêt lorsque la personne visée n’a pas d’adresse connue. Or juridiquement la différence entre les deux mandats être capitale. Dans le cas d’un mandat d’emmener, le prévenu peut être confronté à d’autres personnes, en l’occurrence ses accusateurs. Dans le cadre d’un mandat d’arrêt, aucune confrontation n’est permise. On peut se demander pourquoi les juges de la section anti-Terroriste optent pour cette solution. La vérité est-elle déjà si établie qu’il n’est pas nécessaire de la vérifier ?
La disparition des notes du Préfet Erignac
Personne ne fait plus allusion à la disparition du Journal du Préfet Erignac. Cette disparition a eu lieu dans la nuit du meurtre.. D’après le journaliste Alain Laville Mme Erignac s’en était largement inquiété dans son premier le PV d’audition..
S’agît-il d’un élément secret dans l’affaire dont seul Alain Laville serait au courant ? Plus personne n’en parle depuis. Est-ce vrai ou faux, difficile de le dire.
Aucun témoin oculaire de la scène du crime ne reconnait Yvan Colonna
Jean Pierre Versini, un enseignant de 61 ans, qui remonte la rue d'un pas pressé, peu de temps avant le préfet, a remarqué deux hommes qui attendent au niveau de l'impasse. Il décrit les personnes avec précision, le premier, « longiligne et sec, coiffé d'une casquette» avec un nez crochu, et le second « plus petit et grassouillet ». A l'audience, il ne reconnait pas Yvan Colonna.
Ni Marie-Ange Contard, le témoin principal de la scène, ni Joseph Colombani, l’organisateur de la soirée, ne reconnaissent Yvan Colonna.
Le second, Joseph Colombani, donne suffisamment de détails de la scène et du déroulé mais son témoignage n’est pas retenu lorsqu’il dit ne pas reconnaitre Yvan Colonna. En 2009
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/26/01016-20090226ARTFIG00004-colonna-les-temoins-du-crime-ne-reconnaissent-pas-l-accuse-.php
Cité par les parties civiles, Mr Colombani aura droit à une remontrance assez verte de la part du parquet, de Me Lemaire, avocat des parties civiles.. qui semblent lui reprocher de ne pas avoir été dans le sens souhaité.
http://phmadelin.wordpress.com/2009/02/26/justice-colonna-temoins-a-charge-contre-parties-civiles/
Marie-Ange Contard, a elle vu le tireur à 2m (une voiture garée les séparent). Elle est formelle, ce n’est pas Yvan Colonna, elle ne reconnait pas les traits du visage de celui qu’elle a vu ce soir la. Elle dit que ses problèmes avec les enquêteurs ont commencés en 2001, lorsqu'elle affirme ne pas reconnaître Yvan Colonna. Elle n'a jamais varié dans son témoignage. Le plus troublant, lorsque Colonna est arrêté en 2003, Marie-Ange Contart n'est pas confrontée à lui "pour le reconnaitre ou au contraire l'exclure". Les juges d’instruction attendent mars 2005 pour organiser un tapissage, comme si la vérité du dossier était « la vérité » et que rien ne devait la perturber.
Lire la suite..
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/26/01016-20090226ARTFIG00004-colonna-les-temoins-du-crime-ne-reconnaissent-pas-l-accuse-.php
Cité par les parties civiles, Mr Colombani aura droit à une remontrance assez verte de la part du parquet, de Me Lemaire, avocat des parties civiles.. qui semblent lui reprocher de ne pas avoir été dans le sens souhaité.
http://phmadelin.wordpress.com/2009/02/26/justice-colonna-temoins-a-charge-contre-parties-civiles/
Marie-Ange Contard, a elle vu le tireur à 2m (une voiture garée les séparent). Elle est formelle, ce n’est pas Yvan Colonna, elle ne reconnait pas les traits du visage de celui qu’elle a vu ce soir la. Elle dit que ses problèmes avec les enquêteurs ont commencés en 2001, lorsqu'elle affirme ne pas reconnaître Yvan Colonna. Elle n'a jamais varié dans son témoignage. Le plus troublant, lorsque Colonna est arrêté en 2003, Marie-Ange Contart n'est pas confrontée à lui "pour le reconnaitre ou au contraire l'exclure". Les juges d’instruction attendent mars 2005 pour organiser un tapissage, comme si la vérité du dossier était « la vérité » et que rien ne devait la perturber.
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